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Selon une légende, un empereur chinois du XVIe siècle du nom de Tan aurait fait tomber un carreau de porcelaine (ou un miroir) qui se serait brisé sur le sol en sept morceaux. En essayant de reconstituer ce carreau (ou ce miroir), il aurait découvert qu’il est possible de réaliser une multitude de figures différentes avec ces morceaux ! Puzzle ou casse-tête, le tangram peut, en effet, donner lieu à des milliers de figures que nous sommes invités à retrouver à l’aide des sept pièces : 5 triangles rectangles isocèles (deux grands, deux plus petits, un plus petit encore), 1 carré et 1 parallélogramme. Selon Soraya Chikh-Bekada, auteure d’un mémoire consacré aux tangrams écrit dans le cadre d’un stage pour devenir professeur des écoles, on trouve trace pour la première fois d’un tangram en 1780, sur une estampe de l’artiste japonais Kitagawa Utamaro montrant deux nobles dames chinoises occupées à placer les pièces d’un jeu qui semble être celui-là. Le magazine Pour la Science indique, pour sa part, que la plus ancienne trace écrite du jeu se trouve dans un livre de 1803, publié en Chine, dont le titre signifie « Collection de formes pour le jeu à sept pièces ».